mercredi 21 septembre 2011

U tragulinu

4 jours en Corse a Borgo, a côté de Furiani et son triste stade, pas loin de Bastia.

La Corse, j'en ai entendu parler, surtout par des gens qui n'y sont pas allés, ou si peu.
J'en ai entendu beaucoup de mal, à propos des Corses surtout.
Beaucoup de oui-dire, bêtement répétés.
Attention en Corse, ils n'aiment pas les continentaux.
Les Corses sont bizarres. ( tu peux développer ?)
Les Corses sont antipathiques.
Attention tu vas te faire plastiquer ta voiture si tu es immatriculé sur le continent
Bref, beaucoup de cancaneries.
C'est sur que face aux Parisiens, ils peuvent sembler bizarres.
Les Corses que j'ai rencontré, disent bonjour.
Les Corses que j'ai rencontré, sont aimables.
Les Corses que j'ai rencontré, ne klaxonnent pas toutes les 3mn.( en fait j'ai l'impression qu'ils ne klaxonnent jamais).
Les Corses que j'ai rencontré, aiment leur pays.
Les Corses que j'ai rencontré, sont fiers de leur culture et de leur identité, défendent leur patrimoine.
Les Corses que j'ai rencontré, prennent le temps de vivre.

Les Corses, ceux que j'ai rencontré, je les ai trouvé normaux.
Je dois surement être bizarre non ?

Bon quelques photos avant de revenir chez les fous.


Parillade de Poissons accompagné de vin de Calvi


Quelqaues vignes depuis la montagne


St Florent


Savez vous pourquoi la majorité des panneaux indicateurs, sont criblés de chevrotine ?

Parce que les panneaux indicateurs.... ce sont des balances.

vendredi 2 septembre 2011

Ganpati chaturthi.

Les fêtes de Ganesh battent leur plein, une balade dans le vieux Pune s'impose.
Les rues sont bloquées, des milliers de gens se dirigent vers un temple de Ganesh construit en plein coeur du quartier pour l'occasion, le temple du coinétant beaucoup trop petit pour recevoir tout ce beau monde. À peine arrivé, un dévot me fout une platrée de pigment rouge sur le crâne, et me réclame 100 roupee, je lui en donne 20, et aussitôt, une bande de potes a lui rappliquent pour me soutirer de la thune, des glues.
A ma droite ca engueule les mecs en Hindi, les mecs se barrent comme des moineaux, je me tourne, et je voie un groupe de transexuels, hello stranger etc... hahahaha les gens en ont peur comme de la peste ici, ils ont un statut un peu particulier a la fois craints et respectés.
Tu as beaucoup mieux a faire que de te faire emmerder par les mendiants, nous prendre en photo par exemple!, me dit l'une d'elles dans un anglais parfait et très distingué.
voila:


je leur montre la photo, leur dit qu'elles sont superbes, d'après elles je suis un gentleman. bon.

Les restos se font racketter par elles, elles restent dans le resto et font chier les clients jusqu'a ce que les mecs allongent le thune, en général ca dure a peu près 5mn, parce que en les voyant, les gens se barrent, et en général ca se résume à: elle se fout devant la porte du resto jusqu'a ce que le mec lui apporte la thune, et les mecs font fissa...la crainte qu'elles inspirent aux indiens est telle que pas mal de remboursement de dettes se règlent avec les communautés trans, la honte qu'elles inspirent chez les mauvais payeurs est bien plus efficace qu'un règlement à coup de poings.
La rue est constellées de boutiques improvisées vendant des statues de Ganesh, c'est a celui qui sera le plus trash. Des vendeurs d'offrandes s'improvisent. La file d'attente pour accéder au temple est vraiment impressionante, et rythmée au son des
orchestres de percussions, c'est puissant, très puissant.








A la fin de la semaine prochaine, toutes ces idoles vont êtres remises au fleuve, parce que dans la religion hindoue, rien n'est éternel.
Allez.

samedi 27 août 2011

en vrac

Pas eu trop le temps de bouger ces dernières semaines,pour cause de fièvres de saison, la mousson correspond avec l'apparition de plein d'allergies et de petits virus fragiles mais chiants, avec des périodes de fièvre, bref tout le monde est malade. Ca m'a laissé le temps d'apprendfe plein de nouveaux raga magnifiques.
Je suis quand même allé faire quelques tours dans le coin.
Un petit tour aux courses, les préparations du festival de Ganesh, le musée du rajah Kelkar, passionné de sculpture et de musique, et un petit tour dans les marchés de la ville.

































J'avais rendez-vous samedi dernier avec Yusuf Mirajkar, le vieux luthier qui a fabriqué ma sitar, rendez-vous manqué, il est mort dans un accident de la circulation cette semaine, lors de sa promenade matinale quotidienne, un camion a perdu le controle.


jeudi 21 juillet 2011

Gurupurnima

Dimanche dernier était le jour de célébration appelé Gurupurnima, la fête des profs, des Gurudji.
Une cérémonie bien sympatique ou tout le monde apporte un petit quelque chose, pour remercier le prof de son enseignement, faire honneur au gurudji du Gurudji, bref perpétuer la tradition. Je me suis apercu que les élèves avaient une sorte de vénération pour Shekhar mon prof, dans la logique une fois de plus traditionnelle et un peu difficile a comprendre pour nous, étrangers à cette culture.
Anciennement lorsque qu'un maitre prenait sous son égide un élève, il subvenait aux besoins journalier, la bouffe, le toit, celà a évidement changé (ce n'est pas le cas partout ), mais le principe est que le maître met sa vie dans son enseignement et qu'un lien sacré l'unifie a son élève.
C'est pas mon truc. Mais celà ne m'empêche pas de respecter les croyances et traditions de chacun.
Il est pour moi inconcevable de m'agenouiller devant un être suprême invisible alors devant un humain. Bref, je laisse ma philosophie de comptoir de côté, tout celà était super sympa, j'ai même eu droit à la bénédiction du patriarche. j'ai en tout cas été très touché par le côté presque filial, en tout cas humain de cette fête.


Shekhar Borkhar, mon Gurudji.












Celà fait deux mois je que prépare un petit récital pour cette occasion, soit à peu près deux a trois heures de sitar par jour. Nous étions une bonne dizaine à jouer pour cette occasion, tous de niveaux très différents, inutile de préciser que je ne faisais pas le malin avec mes 6 mois de cours...
J'ai l'habitude de jouer devant un public, mais cette fois-ci il y avait un petit stress supplémentaire, j'allais jouer une musique qui m'est étrangère sur un instrument que je pratique depuis peu, devant des gens férus de musique classique.

j'ai eu quelques petits problèmes: je n'ai jamais joué avec un vrai accompagnateur aux tabla, je lui ai donc demandé de jouer les rythmes basiques pour pouvoir me repérer facilement, mais le gars ne comprenait pas super bien l'anglais et je me suis retrouvé avec un rythme un peu compliqué, j'ai donc arrêté au bout de quelques mesures pour continuer avec la tabla box, après quelques exposition de la composition et quelques impros , je suis censé accélérer, sauf que le réglage était resté sur le changement de tonalité...hahahahah, d'ou les deux petits cafouillages, tout le monde s'est marré, moi le premier.
Je vous livre donc cette mémorable presssstaation.